Au pays du blizzard

Voilà bien longtemps que je souhaitais acquérir le récit de l’explorateur australien Douglas Mawson, me demandant même si je n’allais pas finir par lire la version anglaise (disponible au format pdf ici et epub ici).. Et voilà qu’en février dernier, les éditions Paulsen nous gratifient de la publication de la version française de cet ouvrage. Après en avoir terminé sa lecture, je confirme ce que je pensais de Mawson : c’était un très grand personnage, trop souvent dans l’ombre de Scott, Amundsen ou encore Shackleton. Je recommande fortement ce livre poignant, témoignage de la force avant tout morale de l’Homme, aux limites de la vie et aux portes de l’enfer. J’ai lu L’odyssée de l’Endurance d’Ernest Shackleton, Le pire voyage au monde d’Apsley Cherry-Garrard, mais je place définitivement Au pays du blizzard devant ces deux-là sans pour autant bien évidemment, leur enlever toute leur qualité.

Pour la première fois je pense, un livre m’a profondément ému, bouleversé, parfois choqué par des propos ou des situations souvent très durs, mais surtout vraiment émerveillé de voir ce que l’Homme est capable de faire quand il s’est débarrassé du superflu… Cet ouvrage est à lire de toute urgence et les nombreuses photos de Frank Hurley à contempler en silence, pris par l’émotion…

Résumé

À vingt-six ans, Douglas Mawson contracte le « virus polaire » aux côtés du grand Shackleton. Deux années plus tard, il monte l’Expédition australasienne antarctique (décembre 1911 – février 1914). Les conditions climatiques auxquelles les hommes sont confrontés dès leur arrivée en Terre Adélie défient l’imagination : la vitesse moyenne des vents dépasse quatre-vingts kilomètres heure, avec des pointes à trois cent vingt. Mais les paysages sublimes – cathédrales de glace, séracs déchiquetés, langues de glaciers aux couleurs étonnantes – et la faune – phoques, manchots empereurs, pétrels des neiges – offrent une immense compensation.
Avec une énergie et un courage stupéfiants, nos explorateurs multiplient les raids de reconnaissance, organisant au mieux leur quotidien, ce qui, au Pays du Blizzard, relève de l’exploit. Ils découvrent et cartographient plus de trois mille kilomètres de côte.
À son retour, Mawson relate cet hallucinant périple. Sans effets de manches, il dit la lutte de la survie, les instants tragiques, les moments heureux… À travers son récit, il s’affirme véritablement comme le « Nansen australien » et fait entrer les noms de ses compagnons dans la légende…

Couverture du livre Au pays du blizzard de Douglas Mawson

Sources et références


par
3 réponses
  1. Z. dit :

    hmm, je l’ai trouvé à la FNAC (heureux hasard) et du coup je pense m’atteler à sa lecture plus vite que prévu. En tout cas chapeau aux éditions Paulsen qui nous pondent encore un truc de malade, traduit par des gens compétents.

  2. Anne dit :

    Pour moi aussi, il est au dessus de la pile, dès que j’en ai fini avec John Franklin !

  3. Izabelle Benoit dit :

    Une découverte que la collection Paulsen.
    Ouvrage remarquable que l’on pourra associer aux écrits de Byrd, Freuchen et autre Rasmussen.
    A noter chez le même éditeur Hubert Wilkins et le pire voyage au monde

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