Fin de saison tropicale à Belém

Mon périple en région amazonienne se termine aujourd’hui, par la ville de Belém (traduction de Bethléem en portugais). Cette ville d’1 500 000 âmes, est située sur la rivière Pará qui fait partie du système hydrographique de l’Amazone, mais reste séparée de la plus grande partie du delta du fleuve par l’île de Marajó. Belém est aussi connue sous le nom de Cidade das Mangueiras en portugais (Cité des manguiers) en raison du nombre important de ces arbres d’origne asiatique que l’on trouve dans les rues. La ville a été fondée le 12 janvier 1616 par le capitaine Francisco Caldeira Castelo Branco, envoyé par la couronne portugaise pour défendre le territoire contre les tentatives étrangères de conquêtes, notamment françaises, néerlandaises et anglaises. Elle sera intégrée à la nation brésilienne en 1715.
Belém acquit une grande importance commerciale entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle, en raison de la croissance forte de la production de caoutchouc, extrait de l’hévéa. Cette dynamique engendre également une forte vague d’immigration en particulier d’origine portugaise, chinoise, française, japonaise et espagnole et d’autres minorités. La notoriété de Belém s’effondrera, lorsque le caoutchouc sera également produit en Malaisie à des coûts inférieurs.
Parcourir la ville c’est tout de suite plonger dans la vie locale ; des centaines de boutiques où l’on trouve de tout, le marché de 27 000 mètres carrés avec ses fruits, ses poissons, ses épices, son artisanat. Mais aussi le parc botanique, les cathédrales, les centaines par centaines, les somptueuses places, le tout dans un brouha assourdissant ! Mais curieusement, moi qui préfère les espaces sauvages à températures « fraiches », je m’y suis senti bien ce matin à Belém…


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