Le fleuve Orénoque, première approche

5°C il y a quelques semaines, 30°C dès 8h30 du matin maintenant, cela fait bien évidemment un choc thermique difficile à gérer au moins pendant les premiers jour, mais j’avoue que de troquer la veste coupe-vent, les bottes et les gants, pour un short et des sandales restent malgré tout appréciables.

Ce milieu tropical que je découvre est saisissant, riche, avec de multiples facettes. Comprendre son fonctionnement n’est cette pas chose facile, mais reste passionnant. Après avoir remonté près de 40 kilomètres ce grand fleuve qu’est l’Orénoque, nous avons fait une première incursion dans le Rio Arature. Le milieu qu’on y rencontre est particulier : un mini fleuve à l’eau saumâtre en raison des sédiments charriés, cerné de part et d’autres par une végétation exubérante. Celle-ci sert de refuge, lieu de reproduction et d’alimentation, de nombreux oiseaux, mais aussi de quelques mammifères et reptiles. Ces forêts tropicales recouvrent 7% de la surface de la terre, et supportent 50% de la biodiversité mondiale. Il suffit de consulter les guides de détermination pour s’en rendre compte : le guide des oiseaux d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, est deux fois moins épais que le guide des oiseaux du Vénézuéla qui ne compte pas moins de 900 pages ! Des nouvelles espèces d’insectes et de plantes sont encore ainsi découvertes chaque année. Pour les amoureux de la nature et notamment les ornithologues, ce milieu est à rendre fou tellement il y a de choses à identifier, écouter, voir, découvrir…


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1 réponse
  1. anna dit :

    Couleurs exhubérantes ou mimétisme avec l’environnement, j’ai hâte de voir les premiers spécimens identifiés !

    A bientôt !
    Anna

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